vendredi 8 avril 2016

ATHOS




Quel sujet serait  plus indiqué  après l'évocation de l'auteur des TROIS MOUSQUETAIRES? L'histoire d'une autre vie tropézienne quelque 85 ans plus tard et a peu près au même endroit!
VENEZ Y!
Août 1951, René Clément (1913-1996) (La bataille du rail – Paris brûle-t-il ?) vient de tourner « Jeux interdits ». Comme beaucoup de vedettes de ses films, il se retire quelques temps à Saint –Tropez pour l'été,  et naturellement  fréquente avec son épouse  la bijouterie-horlogerie du port. 

A cette époque la famille Clément possèdait une femelle caniche royal dotée  d’un  pedigree  remontant à 4 générations de « bêtes à concours ». Madame Clément  en est très fière et vante les mérites de sa protégée  auprès de ses connaissances.

C’est au cours de ce séjour Tropézien que  WATOU DE CHAUDRAY mettra bas une portée de chiots, issue comme il se doit, d’un géniteur  à la hauteur des ambitions de la propriétaire.  

Un de ceux-ci, nommé ATHOS est proposé à la gérante de la bijouterie qu’elle fréquente, Madame Thuraud, veut bien l'acheter en pensant  qu’un chien de belle taille serait d’un concours précieux pour surveiller la nouvelle clientèle qui débarque chaque été sur le port.

La petite boule de poil accompagnée du précieux papier prouvant son ascendance prestigieuse a donc entamé sa vie entre  son domicile de la  rue Allard et la boutique du quai Suffren.

Aux vacances suivantes, Madame Clément  visite sa bijoutière et tombe sur une grande et belle  bête la toisant d’un œil noir et intelligent, elle laisse échapper sa  surprise: « Mais c’est Athos?Il est magnifique!……..Et dire que c’était le plus laid de la portée !!!»

A partir de ce jour les relations entre la famille Clément  et les Thuraud  se sont quelque- peu distendues.

L'ambiance de 1950 sur le quai Suffren devant la bijouterie THURAUD
Depuis  Octobre 1967 Athos a cessé son aller-retour quotidien. Il  tient maintenant compagnie aux tortues du jardin pendant leur séjour   hivernal sous la terre  et  leur raconte, pour passer le temps,   les journées de pêche à la « Bastide Blanche » les rencontres avec les belles starlettes, ou, comment après la fermeture,  il ramenait jalousement la  recette du magasin dans un panier qu’il ne lâchait qu’arrivé à destination… et  quelquefois jamais!

UN PEDIGREE "ROYAL"


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